Les élèves de 3A et 3B ont assisté le mardi 8 juin à la représentation théâtrale de « White dog » à la Scène nationale de Bourg-en-Bresse.

La pièce, adaptée du roman autobiographique de Romain Gary « Chien blanc » se déroule dans l’Amérique des années 60, au moment de l’assassinat de Martin Luther King et alors que la communauté noire lutte pour la défense de ses droits civiques. Elle raconte comment l’auteur s’est rendu compte que le chien qu’il venait de recueillir, d’apparence douce et affectueuse, avait été dressé pour attaquer les personnes noires. Se pose alors la question suivante : peut-on désapprendre la haine ?

Voici les retours des élèves suite au travail de préparation et d'exploitation mené avec leur professeur de français.

Le thème même de la pièce, le racisme, a intéressé les élèves, leur a fait « comprendre certaines choses » et les a « sensibilisé ». Le retournement de situation finale les a beaucoup surpris : « Je trouve que de prendre l’exemple d’un chien pour représenter toute la haine humaine de l’époque est très intéressant ». « J’ai bien aimé qu’on ait montré la rage des hommes dans un chien ». « Nous sommes attristés par le fait que le chien soit mort à cause de la débilité et du racisme des humains ». « Aujourd’hui il y a encore du racisme dans le monde, on devrait montrer la pièce aux nouvelles générations pour ne pas refaire les mêmes erreurs ».

Ils ont été attentifs aux décors, aux bruitages, aux lumières. « Le décor était très beau, il était fait tout en papier », comme un « origami ». « La scène mouvante tournait sur elle-même, c’était très original ». « J’ai beaucoup aimé le jeu des ombres et des lumières ». « Je ne pensais pas qu’on puisse faire des marionnettes et tout un décor juste avec du papier ». « Le musicien jouait très bien et le rythme exprimait des émotions fortes », « il est formidable, il sait tout faire ». La musique « rajoutait de la vie », « apportait de l’énergie à la pièce » . « Le batteur, c’était la 1ère fois que je voyais ça, c’était vraiment incroyable, on a ressenti qu’il vivait l’histoire ».

Ils ont apprécié le travail réalisé avec les marionnettes et le chassé-croisé entre marionnettes et marionnettistes, même s’ils ont parfois été déstabilisés entre les différents personnages : « Il faut bien suivre l’histoire, chaque élément compte » . « Les acteurs donnaient vraiment l’impression que les marionnettes étaient vivantes ». « Les marionnettes, faites en papier, étaient très détaillées, leurs expressions très émouvantes ». « Les acteurs étaient vraiment dans la peau de leur personnage, ce qui rendait la pièce très vivante ». « Les différentes voix faites par le même acteur étaient impressionnantes ».

Ils ont particulièrement apprécié l’échange avec les comédiens à l’issue de la représentation :  J’ai aimé « quand le comédien a dit qu’ils faisaient du « théâtre de bidouille » » , « l'engagement des acteurs pour répondre à nos questions », « l’interaction avec le public ».